18-11 2021 09:42
wrote:
Souvenirs : J'ai partagé quelques trajets vers la gare et ensuite dans le train avec Dimitri dont les conversations étaient souvent passionnées et passionnantes quant il évoquait ses activités de recherche, bien tranchées quant il avait une opinion sur un sujet sociétal, institutionnel ou politique, mais toujours sans langue de bois. Pour détendre l'atmosphère, nous glissions vers ses grandes opérations de jardinage dont il appréciait particulièrement l'usage du tracteur tondeuse sur lequel il lui arrivait malgré tout de pester. L'évocation de ses voyages et vacances avait toujours un aspect pédagogique très intéressant. Et en tous cas, Dimitri se transformait littéralement à l'évocation de son fils Charlie dont il "chantait les louanges" en s'émerveillant de chaque moment et voyages partagés avec sa chère famille. Il était certes discret, mais les inflexions de sa voix ne laissaient aucun doute quant à la fierté et au bonheur qui transparaissaient à leur simple évocation. Il pouvait rire de bon coeur et n'était pas en reste côté humour. Je garde le souvenir de tous ces sympathiques et parfois animés moments qui me feront toujours penser à lui et je crois que longtemps encore je verrai sa silhouette sur le chemin du train. Il s’est rendu, mais non sans avoir lutté. Mes pensées émues à son épouse et à Charlie.
Bien sincèrement,
Fabienne
18-11 2021 09:42
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Souvenirs : J'ai partagé quelques trajets vers la gare et ensuite dans le train avec Dimitri dont les conversations étaient souvent passionnées et passionnantes quant il évoquait ses activités de recherche, bien tranchées quant il avait une opinion sur un sujet sociétal, institutionnel ou politique, mais toujours sans langue de bois. Pour détendre l'atmosphère, nous glissions vers ses grandes opérations de jardinage dont il appréciait particulièrement l'usage du tracteur tondeuse sur lequel il lui arrivait malgré tout de pester. L'évocation de ses voyages et vacances avait toujours un aspect pédagogique très intéressant. Et en tous cas, Dimitri se transformait littéralement à l'évocation de son fils Charlie dont il "chantait les louanges" en s'émerveillant de chaque moment et voyages partagés avec sa chère famille. Il était certes discret, mais les inflexions de sa voix ne laissaient aucun doute quant à la fierté et au bonheur qui transparaissaient à leur simple évocation. Il pouvait rire de bon coeur et n'était pas en reste côté humour. Je garde le souvenir de tous ces sympathiques et parfois animés moments qui me feront toujours penser à lui et je crois que longtemps encore je verrai sa silhouette sur le chemin du train. Il s’est rendu, mais non sans avoir lutté. Mes pensées émues à son épouse et à Charlie.
Bien sincèrement,
Fabienne